Saint-Martin Rivoli

Parc de stationnement Saint-Martin Rivoli

En 1990, la ville de Paris décide de réaliser un parc de stationnement rue Saint Martin. L’espace suffisamment large entre les façades permet de réaliser un tel aménagement. Le site est alors occupé par une bande centrale en terre battue, véritable cloaque par temps de pluie, plantée d’arbres. Côté immeubles, deux voies en enrobé et des trottoirs en asphalte.

L’opposition initiale des riverains

Immédiatement, les riverains s’opposent au projet. Des recours sont déposés contre le permis de construire. Certains riverains n’hésitent alors pas à s’enchaîner aux arbres, tandis que des banderoles aux balcons affichent leur opposition au projet.

Le mouvement prend une certaine ampleur et est relaté dans des articles de presse et à la télévision. Les réunions de concertation à la mairie d’arrondissement sont particulièrement houleuses.

L’architecte des bâtiments de France, saisi du dossier, donne un avis favorable au projet sans aucune réserve. Tous les recours déposés sont déboutés par la justice et les travaux peuvent alors commencer.

Conception et réalisation du projet

Le projet consiste en un terre-plein central avec une double rangée d’arbres. Le terre-plein est surélevé de la hauteur d’une bordure de 15 centimètres afin d’offrir le maximum de terre végétale pour les plantations au-dessus du parc de stationnement. Une seule voie de circulation a été maintenue côté est ; côté ouest, l’espace est dédié aux seuls piétons.

L’aménagement utilise le vocabulaire traditionnel du paysage urbain parisien : revêtements de sols en dalles et pavés de granit gris ; bancs à double assise ; candélabres en fonte et lanternes carrées.

Dès la fin du chantier, les riverains ont reconnu que le projet réalisé présentait un aspect supérieur à l’état antérieur, tant sur le plan visuel que pratique.

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